Dernère Etape : Arrens Marsous au Lac d'Estaing

Lundi 9 aoôt 2010 : Réveil : 5H45

On a très mal dormi et pour couronner le tout juste avant de se lever quelques gouttes d'eau. Mais la pluie s'arrête très vite pour plier le campement.

On prend notre déjeuner déjeune et c'est le départ. Le ciel est très couvert, comme l'avait annoncé la météo. Il fait très lourd, c'est même limite étouffant.

Hier sur le camping, nous avons rencontré des personnes habitant les Herbiers, et oui le monde est petit. En tout car ils nous ont fait part que l'étape que nous allions faire aujourd'hui, n'était pas d'une grande difficulté. On verra bien.

Le temps est toujours aussi couvert et on ne voit malheureusement pas les belles montagnes.

Lors de notre montée on peut apercevoir Arrens vu d'en haut :

Petite cascade :

En fait, pas très intéressante cette étape car beaucoup de route d'une part et pas de visibilité due au temps, c'est bien dommage.

Et plus on avance, moins on y voit.

On arrive au Lac d'Estaing à 10H45. Et ce que l'on redoutait se confirme : ON NE VOIT PAS GRAND-CHOSE, le brouillard est beaucoup trop dense :

   

On est vraiment déçu. Il nous faut impérativement consulter la météo pour connaître les prévisions de la journée et de demain. Nous nous dirigeons au camping qui se situe juste à côté du lac.

Sur le panneau d'affichage, nous consultons les prévisions : Pluie, temps couvert et orage en altitude en soirée. Idem pour demain matin.

Le col d'Ilhéou se trouve à 2200 mètres et nous savons que nous devons bivouaquer au sommet.

Nous réfléchissons un long moment et prenons la décision d'arrêter là notre aventure. Le temps n'y est vraiment pas. Monter pour ne rien voir... En plus les orages annoncées ne nous rassure pas trop. Restons prudent.

Notre déception est grande, mais nous préférons rester sur nos superbes vues précédentes. Franchement monter pour ne rien voir... on est pas fou à ce point.

Après avoir pris un chocolat chaud, oui car depuis que l'on est parti ce matin la température a chuté, on décide de faire du stop pour redescendre jusqu'à Estaing. Oui car marcher sur le bitume ça fait trop mal aux pieds.

Et ça marche dès la première voiture. La personne qui nous prend à bord de son véhicule se rend jusqu'à Argeles. Du coup nous décidons de nous y rendre également.

Dès notre arrivée nous nous dirigeons vers l'office de tourisme afin de connaître les différents hébergements. Vue le temps, notre choix s'oriente vers un hôtel. Pour conclure notre dernier jour de marche, nous nous offrons un bon petit restaurant.

Voilà s'achève ainsi notre dernier jour de marche. Nous avons réussi notre challenge même si lors de certaines étapes nous avons douté de notre capacité, mais on l'a fait.

Le dernier col que nous n'avons pas grimpé n'est que partie remise. On reviendra c'est sûre. Cela a vraiment été une superbe et inoubliable expérience;